Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde.
Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Plutôt le dimanche midi en famille avec une bonne salade verte. Ça sert de plat principal et on a fait des grosses parts. Nous on met de la crème fraiche sur la tourte bien chaude. On peut la manger avec un bon vin blanc d’Alsace (un pinot gris).
« La cuisine, c’est avant tout de la transmission. »
Moi j’ai un petit rituel personnel. Souvent il y a des restes et j’adore me lever dans la nuit ou après un film pour reprendre une part.
La cuisine, c’est avant tout de la transmission. C’est tout ce que l’on reçoit de nos parents ou grands-parents, il y a un gros côté affect. Ma mère fait une sauce spéciale, c’est la sauce Marie-Claude. C’est hyper touchant, émouvant et familial. C’est important parce que ça donne une identité et ça permet aux gens de se découvrir, de partager. La personne a à cœur que l’on aime de qu’elle va nous faire goûter.
Pour la sauce
1. Déposer un fond de pâte sablée dans votre plat
2. Mélanger le saumon frais en dés et le saumon fumé en lamelles
3. Mélanger les œufs, 2/3 cuillères de crème, un peu de lait avec du sel et du poivre pour ainsi avoir un appareil assez consistant. Ajouter des épinards ou des brocolis cuits
4. Recouvrir avec une pâte feuilletée qu’on scelle avec des œufs, la pâte en dessous doit être assez épaisse pour ne pas se défaire
5. Enfourner à 180° jusqu’à ce que le dessus de la tourte soit bien doré
6. Accompagner d’une salade de chêne rouge ou d’une salade frisée (une salade un peu forte)
(Pour la sauce salade : 1 cc de moutarde, 1 fjord entier, un peu d’huile d’olive, sel et poivre, échalote, du vinaigre de miel doux, on peut ajouter un peu de vinaigre de vin rouge)
7. Mélanger la crème fraiche d’Isigny et le jus de citron puis déposer la sauce sur la tourte au moment de servir
Je dirais la cuisine italienne pour son côté franchouillard mais j’aurais pu dire le japonais aussi pour sa minutie et son savoir-faire.
L’Osteria Dell’Anima dans le 11ème arrondissment de Paris, c’est un petit restaurant assez romantique qui fait de délicieuses pâtes fraîches.
L’article [France] La recette de la tourte aux deux saumons par Pierre Deladonchamps est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Nous avons le plaisir de vous convier à l’Assemblée Générale de Konstelacio pour l’exercice 2022 !
Nous aurons l’occasion d’échanger sur la situation actuelle de l’association, sur l’avancée du projet Ursino et sur notre visio pour l’année qui vient de commencer. 🌍
Comme l’année dernière, l’AG aura lieu en visioconférence. Ce format offre la possibilité aux adhérents éloignés de participer à ce temps fort (et convivial) de Konstelacio ! Ceux ayant répondu présents par mail recevront un lien d’accès à la réunion ainsi que toutes les informations nécessaires pour se connecter.
Notez la date dans vos agendas dès maintenant ⏰ et confirmez-nous votre présence par email !
ORDRE DU JOUR 📚
Point sur la situation actuelle de Konstelacio
Rapport d’activité 2022
Rapport moral 2022
Rapport financier 2022
Plan d’action 2023
Plan de trésorerie 2023
Candidatures et élection des membres du Conseil d’Administration
Temps d’échanges
Pour rappel, l’AG est ouverte à tous mais seuls les membres à jour de leur cotisation peuvent voter. Vous pouvez adhérer ou renouveler votre adhésion en ligne ICI ou régler votre cotisation 2023 en amont de la réunion par chèque, à l’ordre de Konstelacio, 7 Rue Isaac le Chapelier 35000 Rennes.
Nous vous remercions de bien vouloir nous faire part, le plus tôt possible, de votre participation ou non à l’Assemblée Générale, par retour de mail ✉️
N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.
Vous n’êtes pas disponible le 14 et vous souhaitez faire procuration, ça se passe ci-dessous.
Konstelacio ce sont 7 membres dirigeants, une coordinatrice, une chargée de communication, près d’une centaine d’adhérents et une quinzaine de bénévoles très motivés.
Venez les rencontrer à l’Assemblée Générale vendredi 14 avril 2023 à 18h30 en visio !
Pour ceux présents sur Rennes, un petit pot sera organisé après l’Assemblée Générale à la Maison du Coworking (5b Rue Pierre Joseph Colin, 35000 Rennes) 😄
L’article Invitation à l’assemblée générale de Konstelacio 2023 est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] La salade au lard de Papi Henri est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde. Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Henri est fils d’agriculteur. Il vient du petit village de Jonval dans les Ardennes.
Il partage avec nous une vieille recette traditionnelle, celle de la salade au lard, à base de pissenlits.
Crédit photo : Papi Henri
« La salade au lard. C’est à base de pommes de terre, de lardons et de salade cuite. En principe on la prépare avec des pissenlits mais on peut faire autrement (même si c’est moins bon ! ). C’est une recette typique des Ardennes que je mangeais beaucoup quand j’étais petit ! »
« À l’époque c’était Stacha, ma belle-mère, qui préparait ce plat. Une fois que je me suis marié, c’est Mamie (Jeannine, sa femme) qui en faisait. Elle n’en faisait pas très souvent mais régulièrement quand même. Il faut dire que c’est un plat de saison, qu’on ne fait généralement que quand il y a des pissenlits. »
« Je n’ai pas de souvenirs particuliers non, mais c’était quand même drôlement bon à manger ! On allait ramasser les feuilles de pissenlit dans les champs. Dans les prés on les cueillait en priorité sur les petites mottes de terre parce que la partie blanche était plus importante. C’est vraiment la meilleure partie du pissenlit. Il fallait que ce soient des jeunes pousses. Il est préférable de les cueillir avant qu’il n’y ait des fleurs, quand la feuille est encore tendre. »
Crédit photo : Stacha, la belle-mère d’Henri
« Oh, c’est un plat ancien ! Je ne crois pas qu’il soit en train de disparaître parce que quand je vais me promener je vois encore des gens qui ramassent les pissenlits. On en fait beaucoup moins, c’est sûr, mais je pense que ça se fait encore. C’est un plat bien ardennais mais peut-être pas seulement. Ici par exemple, à Saint Quentin (02), ils en font aussi. »
Crédit photo : Tarte au sucre @yumelise
« On peut remplacer les pissenlits par de la scarole (ndlr : Jeannine utilisait de la scarole du jardin qui avait monté et était un peu plus amère). C’est une salade qui est dure donc qui tient bien à la cuisson. On peut également mettre de la roquette. Quand Mamie (sa femme) faisait de la salade au lard, c’était naturellement, selon la recette normale. Je n’ai jamais goûté d’autres versions. »
« C’était un plat normal, qu’on pouvait manger n’importe quand, ce n’était pas un plat de fête. On le mangeait avec du pain, c’est tout ! »
« La tarte au sucre bien sûr. Mémère faisait aussi des gâteaux mollets. Ça ressemblait un peu à des brioches, c’est typique de mon petit coin des Ardennes ! »
« Pour moi la cuisine ça représente la qualité de vie ! C’est un ensemble, un tout, avec de bons produits, de bonnes pommes de terre du jardin, sans produits chimiques (sinon autant aller au supermarché !), ça change tout ! »
Crédit photo : Henri et sa femme Jeannine en 1987
Crédit photo : @marmiton
Les mokas de Mémère Stacha ! Et puis les petits déjeuners quand j’étais jeune. On se levait de bonne heure, on prenait un café avec une tartine au beurre, on allait soigner les bêtes et deux heures après on revenait et on faisait des œufs au bacon avant de partir travailler dans les champs.
Mamie (Jeannine, sa femme), bien sûr ! Et Bernard et Pierrette, son frère et sa sœur. On s’entendait tellement bien ! Il n’y avait jamais de conflit, on riait bien ensemble !
La choucroute alsacienne et les spécialités mexicaines.
Les 3 brasseurs à Saint Quentin. On y mange toujours bien !
L’article [France] La salade au lard de Papi Henri est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Le bœuf mode par le Chef Jean-François Bury est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde. Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Après 15 ans d’expérience dans les plus grands palaces parisiens et un titre de Champion du Monde Traiteur, Jean-François Bury se lance dans l’aventure Top Chef sur M6 et se fait ainsi connaître du grand public.
Après l’émission, il lui tarde de retourner en cuisine et il ouvre avec sa femme Anaïs son propre restaurant en 2018 à Nanterre : Cabane, une adresse que tout le monde s’arrache dans l’ouest parisien.
Il nous a fait l’honneur et le plaisir de nous accorder une interview Ursino autour d’un plat français emblématique : le bœuf mode de sa grand-mère.
« J’ai décidé de parler du bœuf mode. C’est un plat de grand-mère, le fameux bœuf carottes du dimanche. »
« C’était un plat de ma grand-mère. À l’époque j’étais trop petit pour apprendre à le faire. Ma mère l’a ensuite repris. C’est elle qui me l’a transmis et en apprenant à être chef j’y ai apporté mes propres touches. Par exemple, j’utilise des modes de cuisson différents comme le sous-vide qui permet d’avoir une viande moins sèche que quand elle cuit pendant des heures. »
« Ce sont souvent des plats qui rassemblent. C’est un plat-partage ! Ma grand-mère ne le faisait bien sûr jamais juste pour elle, elle le faisait toujours pour une occasion, en l’occurrence le fait que l’on vienne la voir.
Pour moi le bœuf mode, et la cuisine de ma grand-mère en général, c’était toujours avant tout des odeurs. Je me demande quel impact ça a eu sur mon envie de devenir chef ! Ma grand-mère cuisinait beaucoup. Et toujours avec son Opinel ! »
« En fait je pense que la cuisine c’est un peu comme la mode. Il n’y a pas vraiment d’ancien ou de récent, c’est une boucle. Ce n’est pas parce qu’un plat n’est plus actuel qu’un jour un chef ne va pas le remettre au goût du jour. C’est le cas du pâté en croûte par exemple. C’était totalement passé de mode et maintenant il n’y a pas un restaurant parisien qui ne l’a pas sur sa carte.
On peut toujours revisiter un plat en conservant les mêmes ingrédients, la même base, mais en travaillant la texture par exemple. Il n’y a pas d’ancien ou de nouveau. Aujourd’hui c’est dur de se dire qu’on a créé quelque chose. Nos créations sont toujours inspirées de plats que nous avons vus. Avec le monde actuel, nous avons accès à énormément de recettes de plein de pays, c’est infini !
Quant à l’origine du plat, je ne sais pas vraiment. Je pense qu’on le trouve un peu partout en France, il est composé d’ingrédients simples que l’on trouve n’importe où. »
Crédit photo : Porc au caramel vietnamien @lacuisinedebernard
« Je n’ai pas d’exemples en particulier mais c’est un plat assez consensuel, le fait de cuisiner la viande longtemps, en sauce, avec des carottes…
Dans la cuisine asiatique il existe le même type de plats, mais avec des épices. Finalement on utilise un peu les mêmes ingrédients mais en utilisant des modes de cuisson différents. »
« C’est complètement un plat du dimanche ! Le matin on se lève, on va faire le marché, acheter son morceau de viande, ses légumes frais… Puis on rentre et on passe la matinée en cuisine, et à midi et demi, quand c’est prêt, on pose la casserole au milieu de la table, on soulève le couvercle et c’est bon !
Comme c’est un plat cuisiné avec du vin blanc, on peut servir une bouteille de blanc avec. »
« C’est un plat que l’on sauce ! Avec un bon morceau de pain de campagne, avec la croûte épaisse qui craque ! »
« Il n’y a pas de plat en particulier. Mais oui, je cuisine souvent avec mes enfants. Dès que je cuisine à la maison, j’ai ma petite fille avec moi. On prépare un peu de tout, il faut que ce soit simple et ludique ! »
Crédit photo : @Monika Grabkowska
« C’est un vrai moment d’échange et de partage. Ici au restaurant, nous avons beaucoup de businessmen qui viennent faire des affaires, signer des contrats. Mais autour de la table finalement, ils baissent un peu la garde. Ils se sentent à l’aise, ils oublient un peu les tracas qu’ils ont à l’extérieur et ils profitent. »
Le pâté en croûte. J’en ai fait tellement !
Freddy Mercury, Michael Jackson et Joël Robuchon.
La cuisine thaïlandaise, ses textures, ses saveurs…
Le dernier en date qui est très très bien : le restaurant étoilé mexicain OXTE à Paris
L’article [France] Le bœuf mode par le Chef Jean-François Bury est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Les rillettes du Père Tiercelin par Mamie Denise est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde. Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Originaire de Saint-Mathurin-sur-Loire, Mamie Denise nous a fait le plaisir de partager la recette des traditionnelles rillettes d’Anjou ainsi que son savoir-faire ancestral. Une recette transmise de génération en génération.
« Tout le monde faisait des rillettes autrefois ! La recette consiste à faire cuire des morceaux de cochon pris dans la partie grasse, des petits morceaux de lard qu’on mettait dans un chaudron sur le feu. On laissait cuire et en cours de cuisson on enlevait des morceaux pour faire des rillauds. Le reste restait à mijoter pendant plusieurs heures pour faire des rillettes. »
« Moi je n’en préparais pas, mais mes parents en faisaient. Pierrot (ndlr : son mari) en a fait aussi ici, dans le garage. Ont étaient écœurés par l’odeur du gras à la fin de la journée ! [rires]
Avant, en Anjou, chacun faisait ça dans sa famille. Quand on tuait un cochon on utilisait tout, on faisait du jambon, du boudin, et des rillettes bien sûr ! On conservait le jambon et le boudin dans la cheminée. Ça prenait un bon goût de fumé c’était excellent ! Et les rillettes, on les mettait en bocaux. Comme la graisse remontait à la surface, ça se conservait bien, on n’avait même pas besoin de stériliser les bocaux. Et ça se conservait comme ça, d’une année sur l’autre.
C’est le Père Tiercelin qui m’a transmis la recette. Il avait une ferme. Ma mère avait travaillé pour lui, elle gardait ses enfants. En réalité, il avait transmis cette recette à ma mère et je l’ai récupérée quand j’avais 18 ans environ. »
« Quand j’étais petite, en hiver, on faisait des veillées. On partait avec nos parents, parfois les voisins, chez les amis, dans les fermes. De 21h à minuit, on jouait aux cartes, on triait les flageolets, on discutait… Puis on prenait un casse-croûte avec du bon pain frais et des rillettes, du jambon, du boudin. Et on rentrait bras-dessus, bras-dessous en chantant des chansons qu’on apprenait à l’école ou des chansons paillardes que nous apprenaient les anciens ! On n’avait pas la télé à l’époque, c’était bien différent ! »
« Oh oui, c’est une recette ancienne ! Je ne pense pas qu’elle soit en train de disparaître mais maintenant plus beaucoup de gens préparent les rillettes eux-mêmes, ce sont juste les bouchers qui les font. Et puis maintenant, on en mange avec modération, alors qu’avant c’était tout le temps ! Maintenant il ne faut plus manger ci, il ne faut plus manger ça… Pourtant des rillettes à manger comme ça avec du pain bien frais, c’est un véritable délice ! Et puis on avait l’habitude de cuisiner à l’époque, j’ai l’impression que ça se perd. »
« Pas vraiment. Il doit y en avoir mais je ne les connais pas. Enfin si, il y a les rillettes du Mans, mais sinon je ne sais pas. C’est vraiment bien typique d’Anjou, ça c’est sûr ! »
« Oh juste comme ça, avec du pain frais. De la baguette ou des grandes tartines du gros pain qu’on faisait autrefois. Les rillettes se mangent en entrée, ou en casse-croûte comme le soir quand on sortait. On mangeait plus souvent de la rillette que du pâté. »
« On faisait beaucoup le pot-au-feu ! C’était bien pour une grande famille, on remplissait le chaudron avec les légumes et on servait ça avec une vinaigrette, ça nourrissait tout le monde ! Et après, fromage ! On mangeait surtout du camembert quand j’étais jeune. Pas de plateau de fromages, ça coûtait bien trop cher. »
Rognons, rate, morceaux de poitrine de porc (pour faire des rillauds)
Vous pouvez mettre à cuire avec vos rillettes des rognons et de la rate (cuisson 3h), les rillauds pris dans le flanc du porc et du jambonneau (cuisson 4h). La cuisson est terminée quand la viande glisse de la fourchette.
Quand j’allais chez ma grand-mère le dimanche il y avait toujours le lapin à mijoter sur la cuisinière. Mais je crois que ma madeleine de Proust c’est surtout le petit-déjeuner que j’avais quand j’allais là-bas ! Mon grand-père faisait lui-même son pain dans le four qui était dans la chambre, alors le matin on avait droit à de grandes tartines qu’on mettait dans le grille-pain qu’on plaçait devant le feu de cheminée. Il sentait bon le bois fumé ! Et dessus on mettait un bon bout de beurre que ma grand-mère faisait elle-même avec le lait de leur vache. Et puis il y avait aussi toujours des gâteaux de Savoie qu’elle faisait avec la crème du lait.
J’inviterais mon gendre, Gilles et Pierrot, mon mari qui est décédé. Ah ça, il aimait manger ! Il ne mangeait pas en grandes quantités mais c’était un vrai gourmet. Et puis Denis, mon fils aîné.
J’aime bien le couscous. Et j’aime bien aussi manger chinois, je prends souvent des nems.
À Saint Mathurin sur Loire, dans mon village, il y a la crêperie Le Cosy qui est très bon. Là-bas ils m’appelaient toujours « Madame la Colonelle » parce que je commande toujours un colonel au dessert et ce n’est pas courant. [rires]
L’article [France] Les rillettes du Père Tiercelin par Mamie Denise est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Rencontre avec José, à la découverte du Kouign-pod de l’île de Groix est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Dans le cadre de notre projet Ursino, nous vous invitons chaque mois à découvrir une recette traditionnelle partagée par un chef, une célébrité ou un.e anonyme.
Découvrir un plat, son histoire, comment il est consommé ou encore les souvenirs qui y sont rattachés, c’est précisément ce que font nos élèves tout autour du monde. Sur cette base, ils mènent des recherches pour découvrir l’origine des plats et de leurs ingrédients.
L’objectif : qu’ils découvrent par eux-mêmes que nos cultures, notamment culinaires, se sont de tous temps enrichies de la diversité et des rencontres entre les peuples.
Aujourd’hui, nous avons à cœur de vous présenter un homme charmant et généreux, qui s’est battu pour faire vivre le breton groisillon (le parler de l’île de Groix).
En février, cela fera un an qu’il nous aura quitté et nous tenions à saluer sa mémoire et ses talents culinaires ! Une fois n’est pas coutume, nous ne vous partageons donc pas une de nos vidéos mais celle de José Calloch, qui a ramené au goût du jour les délices de l’île de Groix.
Ce monsieur nous dévoile les secrets du Kouign-pod, un plat breton très ancien mais qui se fait encore beaucoup sur l’île de Groix.
« C’est de la pâte avec du beurre et du sucre que l’on fait cuire dans de l’eau. Avant on l’enveloppait dans une feuille de chou et on le mettait à cuire avec le pot-au-feu. Il est mangé en dessert.
« Kouign » signifie gâteau, mais en vannetais le « k » se prononce « ch ». Et « Pod » c’est le pot. Il s’agit d’une pâte lourde comme une pâte à pain, faite avec de la farine, des œufs et de la crème. On met dessus du sucre melen (jaune en breton). C’est un sucre plus brunâtre, qui a plus de goût, un peu comme la vergeoise. On met également ensuite des morceaux de beurre et on replie la pâte par dessus. On met le tout dans un torchon noué et on le met à bouillir dans de l’eau avec du gros sel.
Une fois cuit, on le coupe en tranches et on le mange comme ça, en l’arrosant du jus sucré qui s’en échappe.
Le lendemain, on peut aussi le passer à la poêle : on fait revenir les tranches dans du beurre en ajoutant dessus le sucre qu’on aura gratté au fond du plat. »
« J’ai connu ce plat, gamin, auprès de mon père, quand j’avais 6 ans. Dès l’âge de 10 ans, j’ai commencé à le faire tout seul quand il partait en mer puisqu’il était marin sur les chalutiers. J’ai appris tout simplement en le voyant faire ! »
« C’est un plat très ancien ! Il se fait encore beaucoup à Groix ! »
« C’est un petit plat à la va-vite ! qui se mange par exemple au dessert ou au goûter »
« Le Kouign-pod se mange avec des couverts parce qu’il est plein de jus sucré. On le mange tout chaud. »
L’article [France] Rencontre avec José, à la découverte du Kouign-pod de l’île de Groix est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Retour sur la première escale de Lyra au château de la Roche Jagu est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Les rencontres avec les élèves ont été pleines de joie et de curiosité. Toutes les classes ont montré beaucoup d’enthousiasme. Merci aux enseignants de nous avoir fait confiance. Au programme : le conte musical d’Arwenn, une présentation des instruments par les musiciens, un temps d’échanges libres avec ces derniers pour essayer les instruments et un jeu « du chef d’orchestre » où les enfants pouvaient choisir quels musiciens devaient improviser ensemble.
Certaines remarques nous ont particulièrement amusés. Les chevilles du tanpura ont été comparées à des choux (nous sommes bel et bien en Bretagne !), Parveen a été renommée Pivoine, la flûte traversière a quant à elle, été renommée au choix « flûte traversante » ou « flûte de traviole », le oud a été comparé à une pastèque… Que de rires et de surprises grâce à la spontanéité des enfants.
Les élèves d’une des classes nous ont même fait le plaisir de nous chanter une chanson de leur composition, sur le thème de la rencontre et de l’Europe (lauréate d’un concours scolaire pour l’Euro 2016) et les musiciens se sont joints à eux en improvisant pour la mettre en musique. Magique !
Nous avons aussi enregistré deux premiers morceaux en studio, dont un avec la sublime Rozenn Talec, chanteuse traditionnelle et auteure bretonne. Sa voix se mêle à merveille à celle de Parveen, notre chanteuse indienne. Ça promet un disque qui vous fera vibrer ! Mais il faudra attendre l’année prochaine, patience… Merci à Eric pour son super accueil dans son studio.
Yvon Le Corre, navigateur, peintre et carnettiste exposé cette année au Château, est également venu à la rencontre des musiciens et de notre illustratrice pendant la semaine, pour notre plus grand plaisir. Il a même accompagné une des classes dans l’exposition pour présenter personnellement aux enfants ses carnets de voyages.
Enfin, nous avons tourné deux vidéos musicales dans le château grâce à la créativité et au talent de Simon et de Laure de Spoon Productions. Vous voulez voir ce que ça donne ? Cliquez donc ci-dessous !
Toute la semaine, ce sont cinq musiciens, une illustratrice, deux réalisateurs, deux ingénieurs son et une bénévole qui ont permis de réaliser ces actions de sensibilisation à la musique comme outil de dialogue interculturel. Je suis extrêmement fière de travailler avec ces personnes qui, au delà de leur immense talent professionnel, ont de très belles qualités humaines. Tous sont particulièrement heureux d’être réunis autour de notre cause et adorent intervenir auprès des enfants. Leur admiration mutuelle et leur connivence sont émouvantes.
Toute la team Lyra se joint également à moi pour remercier l’équipe du Domaine Départemental de la Roche Jagu qui nous a accueillis à bras ouvert. Leur enthousiasme et leur foi en l’association et en Lyra nous font chaud au cœur. Ils ont cru en nous quand nous avions encore tout à prouver. Travailler avec des partenaires comme eux, ça donne des ailes et ça donne surtout envie de tout faire pour être à la hauteur de leur confiance. Merci de tout cœur à Jean-Yves, Yvon, Pauline, Solenne, Laurence et tous les autres !
Merci à Parveen Sabrina Khan, notre chanteuse indienne, Aziz Ouertani, notre oudiste tunisien, Antoine Péran, notre flûtiste breton, Ilyas Raphaël Khan, notre percussionniste indien, Pierre Droual, notre violoniste breton. Merci à Héloïse Robin, dite Izou, notre illustratrice. Merci à Simon Guyomard et Laure Perroud, nos as de la vidéo, à Jacques-Yves Lafontaine et Pierre, nos magiciens du son, et à Louise Courtois, notre super cuisinière bénévole.
Et une pensée toute particulière à Youssef Ben Dhifallah, notre cher flûtiste tunisien qui n’a pas pu être des nôtres pour raisons administratives (pas besoin de vous faire un dessin, n’est-ce pas ?) et qui nous a beaucoup manqué. Vivement qu’il nous rejoigne sur la prochaine escale en Inde !
Merci également à notre marraine, Bérénice Bejo, qui s’est beaucoup impliquée pour que nous puissions réaliser Lyra. Son enthousiasme nous enchante.
Enfin, nous tenons tous à remercier chaleureusement nos donateurs, nos mécènes et nos sponsors. Sans leur soutien tout ceci n’aurait pas été possible. Ce sont les Cochons Flingueurs à Saint Quay Portrieux, les Viviers de Saint Marc à Tréveneuc et Chez Rollais à Saint Brieuc.
Un merci tout particulier aux Viviers de Saint Marc qui ont accueilli une partie de l’équipe vendredi soir pour un repas bien breton.
Toutes ces personnes et ces organisations se sont réunies autour d’un but commun : diffuser leur conviction que la diversité est une force et qu’avec curiosité et ouverture d’esprit, le monde est bien plus beau. Et ça ne fait que commencer !
Avec fierté, bonheur et beaucoup d’espoir,
À très bientôt,
Charlotte de Konstelacio
L’article [France] Retour sur la première escale de Lyra au château de la Roche Jagu est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Le 3 Avril, participez à la première phase du projet Ursino à Guingamp est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Avant de partir à la découverte du monde et de ses traditions culinaires, nous allons explorer nos propres racines avec des jeunes en formation au club de football En Avant de Guingamp en partenariat avec les Kalon, l’association de supporters du club.
Nous avons le plaisir de vous convier à la séance de collectage de recettes traditionnelles qui aura lieu le mercredi 3 avril de 17h à 18h au collège lycée Notre-Dame, 21 rue des Capucins à Guingamp, en présence du chef étoilé Nicolas Adam, ambassadeur d’Ursino en Bretagne.
Pour faciliter l’organisation, nous vous encourageons à vous inscrire en nous envoyant un email, via le formulaire ou par téléphone au 0670377541.
Amenez vos recettes de famille ou recettes typiquement bretonnes ou françaises pour les partager avec les jeunes. Sur cette base, ils mèneront ensuite un travail de recherche afin de découvrir les origines de ces plats et ingrédients. À l’issue du projet, ils réaliseront des vidéos et participeront à la création d’un livre de cuisine afin de partager ce travail et transmettre leur patrimoine.
Tout un programme donc pour lequel nous avons besoin de votre participation ! Nous vous attendons nombreux !
N’hésitez pas à partager autour de vous cette invitation.
L’article [France] Le 3 Avril, participez à la première phase du projet Ursino à Guingamp est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Un sculpteur de cuillères de mariage… est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>En septembre, je suis partie tout au bout de la Bretagne à la rencontre d’un monsieur qui m’intriguait. Ce monsieur s’appelle Hervé Lorant et il est sculpteur de cuillères de mariage (« et autres » comme le dit sa page facebook…). Etonnant comme métier n’est-ce pas ?
Mais qu’est-ce que c’est que des cuillères de mariage ? C’est en réalité une ancienne tradition bretonne (mais pas que ! ).
Dans le temps les paysans bretons ne mangeaient souvent qu’avec une cuillère et chacun avait la sienne. Dans les maisons, le parailher, ou porte-cuillères était une sorte de cercle en bois ajouré qui permettait de ranger ces dernières. Certains étaient juste posés sur la table alors que d’autres étaient suspendus au plafond grâce à un système de poulie. On y rangeait les cuillères de tous les jours mais aussi les cuillères de mariage. Ces dernières avaient une particularité en Bretagne puisqu’elles étaient pliantes et souvent joliment sculptées. Les jeunes hommes les fabriquaient eux-mêmes ou les achetaient pour les offrir à la demoiselle avec laquelle ils souhaitaient se marier. Si celle-ci acceptait la cuillère, cela voulait dire qu’elle acceptait la demande en mariage, si elle la refusait, elle faisait donc savoir son refus du mariage d’une manière plus délicate. La finesse du travail était un indicateur de l’habileté ou de la richesse du jeune homme.
Certaines de ces cuillères sont à couper le souffle, sculptées avec finesse et couvertes de symboles (cœurs, oiseaux, croix…).
Cette tradition existait aussi au Pays de Galles où ces cuillères portent le nom de lovespoons. Celles-ci n’étaient cependant pas pliantes. Elles existent toujours mais sont aujourd’hui plutôt offertes pour des mariages ou anniversaires de mariage.
Hervé Lorant, fait partie de ces belles personnes qui, malgré toutes les difficultés, travaillent dur pour faire survivre de vieilles traditions, qui font partie de l’identité culturelle de leur région. Sa passion, est très contagieuse et je vous conseille, si vous en avez l’occasion, d’aller lui rendre visite un jour dans le joli petit village typique de Locronan, dans le Finistère, pour soutenir vous aussi ces belles coutumes.
Sa page facebook regorge de magnifiques exemples de son talent. Jetez-y un coup d’œil !
L’article [France] Un sculpteur de cuillères de mariage… est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>L’article [France] Il était une fois des menhirs et des korrigans… est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>Ce week-end, j’ai décidé d’aller explorer un peu la culture bretonne. Je suis donc allée en famille à Carnac, qui se trouve au sud de la Bretagne, à environ 2h de Saint Brieuc.
« Pourquoi donc Carnac ? » me direz-vous, si vous ne connaissez pas.
Parce qu’on y trouve les plus grands alignements mégalithiques du monde !
Il en existe trois types :
– Les menhirs, comme dans Astérix et Obélix : ce sont des grosses pierres, taillées ou non, posées verticalement.
– Les dolmens, qui sont des grosses dalles posées sur des menhirs pour former une sorte de table (« dol » signifie table en breton, et « men » signifie pierre). Les experts pensent que ce sont des chambres funéraires, c’est-à-dire qu’ils servaient à enterrer plusieurs personnes.
– Les tumulus, qui sont des dolmens recouverts de terre ou de pierres. On les appelle dans le premier cas, des tertres, dans le deuxième, des cairns. On y enterrait des personnes très importantes.
L’article [France] Il était une fois des menhirs et des korrigans… est apparu en premier sur Konstelacio.
]]>